Cette bibliographie tente de retracer tous les articles, documentaires, émissions, ouvrages, etc. traitant des librairies féministes au Québec (au-delà d’une simple énumération de titres de librairies). Lorsqu’il n’y a qu’une phrase, j’ai jugé bon de la retranscrire sur cette page, autrement, un renvoi est effectué.
Cette bibliographie se veut être la plus exhaustive possible. N’hésitez pas à m’écrire si vous en avez d’autres références!
1973 – juillet 2002: l’Androgyne (Montréal)
15 octobre 1975 – 1982: Librairie des femmes d’ici (Montréal)
2 novembre 1979 – 1980: L’Euguélionne (Laval)
juin 1980 – 1983: Les Mutantes (Québec)
14 octobre 1983 – 1986: Aube-épine (Montréal)
1987 – 1991: L’Essentielle (Montréal)
1995 – 1997: L’Accroc (Québec)
15 décembre 2016 – présent:
Coop de solidarité, L’Euguélionne, librairie féministe (Montréal)
Sur les librairies féministes au Québec ou plusieurs librairies féministes au Québec:
BOISCLAIR, Isabelle. Ouvrir la voie/x; Le processus constitutif d’un sous-champ littéraire féministe au Québec (1960-1990), Longueuil, Université de Sherbrooke, novembre 1998, 570 pages. En ligne. [pp.267-273: Histoire des librairies féministes au Québec, le document le plus complet existant.]
CKUT. Émission du jeudi 17 mars, Émission «Le lendemain de la veille», 24 mars 2016. [Quelques segments entre 1:40:25 et 1:55:00]. En ligne. [Mentions de L’Euguélionne à Laval, de l’Euguélionne à Montréal et de l’Androgyne]
DELORME, Violette. « De l’ésotérisme à la bande dessinée, des librairies à la carte », La Presse (cahier Arts et spectacles), samedi 11 août 1990, p.2. En ligne.
ENRIGHT, Michael. « First new feminist bookstore in a generation opens in Montreal », CBC (The Sunday Edition), 12 mars 2017. En ligne.
LAZAR, Hélène. « Librairies de femmes; Deux de perdues, une de retrouvée », pp.48-49 dans La Vie en Rose, n°16, mars 1984 [Sur la fermeture de Les Mutantes et la Librairie des femmes d’ici et l’ouverture de l’Aube-Épine.]
L’Androgyne [originalement The Androgyny bookstore]
(rue Crescent, deux locaux [1973 – juin 1975] puis boulevard Saint-Laurent [juin 1975-1982] puis Amherst [1982-2001] [aujourd’hui Atateken], Montréal)
Le travail bibliographie pour cette librairie reste à faire, elle est très référencées considérant sa longévité. Je mets toutefois les articles que je trouve au fur et à mesure que je les croise, sans les chercher activement. À noter que la mission principale de l’Androgyne était avant tout d’être une librairie gaie et lesbienne.
CHAVES DALPIAN, Paulo Roberto. Of Things and Sexuality: a study about gayscapes. Universidade Federal do Rio Grande do Sul, 2017, ¶150. En ligne.
CHOUINARD, Tommy. « Le sort des librairies indépendantes: le dernier chapitre? » dans Voir, 7 août 2002. En ligne.
DORAIS, Michel. « Un savoir engagé ; (ou Comment j’en suis venu à travailler en études sur la diversité sexuelle et de genre, et les défis que cela pose) » dans Service social (Histoire(s) des études et recherches LGBT au Québec), vol.66, n°1, pp. 1–12, 5 mai 2020. En ligne.
HIGGINS, Ross. De la clandestinité à l’affirmation : pour une histoire de la communauté gaie montréalaise. Montréal, Comeau & Nadeau, 11 août 1999, 168 pages.
« Montréal offre un autre exemple de collaboration entre lesbiennes et gais. La librairie l’Androgyne, connue à l’époque sous le nom d’ « Androgyny », a ouvert ses portes en octobre 1973. Au début, quelques personnes liées à « Gay McGill » y vendaient des livres en anglais sur la libération gaie et le féminisme. À partir de l’automne 1975, des bénévoles se sont joints à l’entreprise, qui s’est officiellement transformée en un collectif mixte en janvier 1976. Peu après, un choix de livres en français a été ajouté sur les mêmes sujets (Higgins 1983b). Cette collaboration continue après le déménagement de la librairie du centre-ville au boulevard Saint-Laurent en février 1982; les deux communautés sont toujours desservies après la fin de la période de gestion collective. » (p.119).
LACEY, Edward (Edited, with an Introduction and Notes, by Fraser Sutherland). « Documents » . Canadian Poetry n°60 (Spring/Summer 2007), p.106. En ligne.
LAFONTAINE, Yves. « ANNONCE DE LA DISPARITION DE LA SEULE LIBRAIRIE GAIE ET LESBIENNE AU QUÉBEC; L’Androgyne ferme ses portes » dans Fugues, 25 juillet 2002. En ligne.
PRINCE, Jacques. « Acquisition, traitement et consultation des collections » dans Archigai n°21, 2011, p.5. En ligne.
SANMUGAM, Amritha. « Finding the Differences: “Que font au lit les lesbiennes et les gais” information card from the Quebec Gay Archives and how? ». Uncovering Montreal’s LGBTQ+ History at the Quebec Gay Archives, 19 mai 2018. En ligne.
Groupe Facebook de commémoration de la librairie.
Librairie des femmes d’ici
(375 rue Rachel est [15 octobre 1975-31 octobre 1978] puis au 3954 Saint-Denis [1er novembre 1978 – été 1982], Montréal)
BEAULIEU, Germaine. « Des femmes prennent la parole. Une librairie » dans Perspectives, 21 février 1976, p.18.
BROSSARD, Nicole. « ça fait jaser » dans Sorcières n°14 (La Jasette), Stock, 64 pages.
« Octobre 1976 : nous sommes 60 femmes à La librairie des femmes d’ici. C’est une semaine de rencontre organisé par Claude, Thérèse et Lise. Des sujets de discussion ont été prévus pour chaque rencontre. » (p.24)
DUMONT-JOHNSON, Micheline, et TOUPIN, Louise (Éd.). La pensée féministe au Québec: anthologie, 1900-1985. Montréal, Les Éditions du remue-ménage, 2003, 750 pages.
illustration « Signet de la Librairie des femmes à Montréal. La Librairie des femmes d’ici ouvre ses portes en octobre 1975, et constitue un lieu de rencontre et d’information incontournable pour les féministes et les femmes en général. En 1978, la Librairie des femmes ajoute un café dans ses nouveaux locaux. Des tables rondes sur divers aspects de la situation des femmes y seront organisées. » (p. 494)
« En novembre 1976, lors de la semaine anniversaire de la Librairie des femmes d’ici, quelques femmes discutèrent entre elles de la nécessité d’un mouvement politique de pression de masse centré sur des actions plus que sur des revendications, et basé sur un féminisme radical et révolutionnaire […]» (p. 681)
Texte d’un discours (11 avril 1980) endossé entre-autres par La librairie des femmes d’ici (p.687)
GAGNON, Lucie. « Librairie des femmes d’ici » dans Berdache n°28 (Dossier: Femmes), mars 1982, pp.25-26. En ligne.
JEAN, Michèle. « Luttes de femmes; Quelques notes sur le féminisme québécois (1969-1978) » dans Sorcières n°14 (La Jasette), Stock, 64 pages.
« En octobre 1975, au terme de l’année de la femme dont l’événement le plus important avait été au Québec, la rencontre en mai à l’Université Laval de 200 femmes venues de toute la province s’ouvre à Montréal la Librairie des femmes. Deux maisons d’éditions, les éditions de la Pleine Lune et les éditions Remue-Ménage sont fondées à la même époque. » (p.60)
LAFLÈCHE, Sylvie et GAGNON, Lucie. « Librairie des femmes d’ici » dans Berdache n°28 (Dossier: Femmes), mars 1982, pp.25-26. En ligne.
LES FILLES DE LA LIBRAIRIE. « Manifeste de l’urgence » dans Les têtes de pioche, vol. 2 n°2, avril 1977, p.8 (p.100 du recueil aux éditions du Remue-Ménage).
MASSICOTTE, Diane, « La librairie des femmes d’ici. Une première au Québec », Le Journal de Montréal, 12 novembre 1975, p.20.
PELLETIER, Francine. « À la librairie des femmes d’ici; Les femmes et l’engagement: une semaine de délire » dans Les têtes de pioche, vol. 1 n°8, décembre 1976, p.7 (p.75 du recueil aux éditions du Remue-Ménage).
Brèves mentions dans Les têtes de pioche, vol.2 n°4, p.7 et p.8 (pp.115, 116 du recueil aux éditions du Remue-Ménage).
Petit publicité dans Les têtes de pioche, vol.2 n°5, p.8 (p.124 du recueil aux éditions du Remue-Ménage), vol. 2 n°8 pp.5-6 (p.145-146 du recueil aux éditions du Remue-Ménage).
Brève mention dans Les têtes de pioche, vol.2 n°9/vol.3 n°1, p.6 (pp.154 du recueil aux éditions du Remue-Ménage).
Brève mention dans Les têtes de pioche, vol.2 n°9/vol.3 n°1, p.8 (pp.156 du recueil aux éditions du Remue-Ménage).
Les têtes de pioche, vol.2 n°9/vol.3 n°1, p.12 (pp.160 du recueil aux éditions du Remue-Ménage). [Une illustration de la librairie]
Les têtes de pioche, vol.3 n°5/vol.3 n°6, p.3 (p.187 du recueil aux éditions du Remue-Ménage).
L’Euguélionne
(Laval)

« De choses et d’autres » dans La Presse (B4), lundi 10 décembre 1979. [image gauche]
« Quoi faire aujourd’hui » dans La Presse (B11), jeudi 17 janvier 1980. [image droite]
Les Mutantes
(161 rue Saint-Jean, Québec [ juin 1980 – 1983 ])
auteur·e inconnu·e. « Librairie Les Mutantes » dans Berdache n°28 (Dossier: Femmes), mars 1982. En ligne.
Aube-épine
(Montréal)
HAYSMANS, Martine. « Aube-épine; Librairie des femmes », p.68 dans Fédération du Québec pour le planning des naissances. Cahier Femmes et sexualité n°1, novembre 1985. [+ Infopub pleine page]
LAFORTUNE, Louise. «Colloque: Femmes et mathématique; organisé par MOIFEM», p.40 dans document inconnu, date inconnu. En ligne.
[Brève mention d’un kiosque de la librairie l’Aube-Épine tenu durant le colloque et aussi qualifié de «librairie des femmes de Montréal»]
L’Essentielle
(420 rue Rachel est, Montréal)
GAUVIN, Lise. « Introduction » dans BOUCHER, Denise. Les fées ont soif, Montréal, L’Hexagone, 1989, 121 pages.
« Une librairie, l’Essentielle, a remplacé la librairie des femme d’ici. » (p.20)
HAROU, Lise. « Notre Essentielle ferme » dans Treize, Montréal Vol. 8, no 3 (septembre 1991), p. 14.
VIKANDER, Svea. « Passionate Times; Memoir Rekindles Era of Revolutionnary Lesbian Writers» dans herizons vol.33 n°2 (Été 2019), p.21.
WEIL, Lise. In Search of Pure Lust; A Memoir, Toronto, Inanna Publications, 2018, pp.230-232.
Publicités dans la revue Trivia n°13 (p.71) et Trivia n°14 (p.16)
L’Accroc
(Québec)
À l’exception de certaines références notées dans la catégorie commune, je n’ai trouvé aucun article uniquement sur cette librairie.
Coop de solidarité, L’Euguélionne, librairie féministe
(1426 rue Beaudry, Montréal)
J’effectue le travail bibliographique des articles sur l’Euguélionne, librairie féministe directement sur le site Internet de la librairie.
Les ouvrages et chansons qui mentionnent ou illustrent l’Euguélionne:
CALAMINE. Oh Boy. En ligne. [« J’veux juste faire du speed dating à l’Euguélionne, yeah » à 0:28 & 3:10]
DAWSON, Caroline. Là où je me terre. [Référence à venir]
DOMINIQUE, Jan. J. « À la recherche d’Emma Santos » dans Agenda des femmes 2018, les éditions du remue-ménage, 2017.
GAGNON, Alain-G & David Sanschagrin. La politique québécoise et canadienne: acteurs, institutions, sociétés, Québec, Presses de l’Université du Québec (coll. Politeia), 2017. [dans chapitre 1. «Qu’est-ce qu’un mouvement social?»]
GARNEAU, Marie-Claude, Marie-Ève Milot & Marie-Claude St-Laurent, La coalition de la robe, les éditions du remue-ménage, 2017, p.115.
GENOVESE, Marilena. « Femmes dans l’art et femmes artistes dans le Québec contemporain » dans European Journal of Literary Studies volume 2 n°1, 2019, p.11. En ligne.
LEFORT-FAVREAU, Julien. Le luxe de l’indépendance : réflexions sur le monde du livre. Montréal, Lux Éditeur, 2021, 168 pages. [p.69]
MALLE, Mirion. C’est comme ça que je disparais. Montréal, Éditions Pow Pow, 2020, pp.134;136.
O’GREEN, Pattie, « Accoter les aurores » dans Faire partie du monde, les éditions du remue-ménage, 2017, p.161.
RIOPEL, Alexis. « Faire naître l’enfant lecteur » dans Le Devoir, 12 août 2019. En ligne. [À noter qu’aucune des libraires n’a parlé à un·e journaliste à ce sujet, la libraire présente aurait plutôt dit « j’aurais pu en apporter le double et que je les aurais vendu. » à une organisatrice]
TOFFOLI, Camille. Filles corsaires ; Écrits sur l’amour, les luttes sociales et le karaoké. les éditions du remue-ménage, 30 août 2021. pp.12-14, 44-45, 55.