aussi Woman tax (vu depuis 2015: Gender tax)
La taxe rose représente la différence de prix que des personnes paient pour un produit lorsqu’il s’adresse spécifiquement aux femmes par rapport à un même produit qui vise un public masculin. Il ne s’agit pas d’une véritable taxe, mais d’un supplément que les consommatrices d’un produit paient pour des raisons de marketing.

Pour le même produit, un rasoir qui vise un public masculin coûte 31,4 centimes d’euro tandis que le rasoir s’adressant aux femmes coûte 34,3 centimes.
L’idée fut popularisée par le collectif Georgette Sand en France, mais cette taxe est connue depuis au moins 2012 aux États-Unis comme un phénomène réel (La première apparition du terme semble être dans l’article de Forbes « The ‘Woman Tax’: How Gendered Pricing Costs Women Almost $1,400 A Year »).
Après la création d’un Tumblr et d’une pétition adressée à Monoprix par le collectif Georgette Sand, le ministère de l’économie français annonça le 3 novembre 2014 la création d’une enquête sur la taxe rose.
Voir aussi:
Sexisme
Lectures recommandées:
– Conseil du Statut de la Femme. La taxe rose: marketing, consommation et inégalités entre les sexes, décembre 2017. En ligne. [Méta-étude]
– FORBES. « The ‘Woman Tax’: How Gendered Pricing Costs Women Almost $1,400 A Year ». En ligne.
– GEORGETTE SAND. « Quand le collectif Georgette Sand tacle la taxe rose : le communiqué de presse ». En ligne.
– MENIN, Julie. « New York City’s gender tax: Goods aimed at women cost 7% more than those aimed at men; hair care products are inflated most ». En ligne.
– DALLAIRE, François. « Faut-il une loi pour combattre la « taxe rose »? ». Radio-Canada. En ligne.
– WOMAN TAX TUMBLR.
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