«We could not own or run the world,
but we owned our laughter and no one could
take that from us, unless… unless we let them.»
– Your Madness, Not Mine, p.27
Dans le recueil de nouvelles, Your Madness, Not Mine et le roman Little Bee, différentes protagonistes sont placées dans des situations périlleuses, voir tragiques. Il est possible que ces personnes s’extirpent de l’épreuve dans laquelle elles ont été placée, d’autres fois non. La confrontation de ces obstacles ne se fait cependant pas sans l’aide de d’autres personnages du texte ou bien, c’est notre propos, du rire. Nous nous demandons en quoi, dans les œuvres étudiées, le rire peut aider aux protagonistes à surmonter les barrières, et peut-être plus fondamentalement, si c’est bien sa seule fonction. La première lentille d’analyse concentrera son attention sur les mauvais rires, c’est-à-dire ceux qui sont nuisibles ou associés à des événements négatifs. La deuxième analysera le rire comme accompagnement à une épreuve et la troisième comme une réaction directe à un élément déclencheur.
La première observation se fera sur les mauvais types de rire. Nous en analyserons particulièrement trois, soit ceux des moqueries envers l’oncle Alienze ou envers Paul dans YM,NM (p.71 & p.96) et dans un second temps, le rire des tueurs dans Little Bee (pp.112 & 132).
L’oncle Alienze, dans Election Fever, semble être la risée de plusieurs personnes de son village, sans qu’il soit un être ridicule ou antipathique. En effet, il semble très apprécié des enfants qui le nomme «Uncle or Uncle Alienze» et il est «a very funny man» (p.60). Cependant, ce n’est pas cela qui fait rire les gens derrière son dos, il est fort possible que ce soit la perception sociale de ce personnage qui fait partir la risée. «That’s because Uncle is a strange man» (p.61) nous informe la narratrice qui précise ensuite qu’il est marié et a trois enfants (fait très peu étrange), elle continue cependant la description d’Alienze en nous renseignant sur ses départs longs et jamais compris par son entourage qui semble être très mal vu de la part de certaines personnes de la famille de la narratrice, voir même sujet de honte. L’absence de critique spécifique aux absences d’Alienze ne nous permet pas de comprendre où se dirige ce dernier, il est cependant possible de croire qu’il se cherche un travail à l’extérieur, temporaire, comme ce qu’il répond à sa nièce lorsqu’elle lui pose sa question, mais il est aussi possible qu’il dilapide son argent durant ces moments comme le suggère la grand-mère de la narratrice. Cette dernière songe, vers la fin de la nouvelle, à ce qui se passerait si elle donnait de l’argent à ses amis, et plus particulièrement à Alienze : les gens cesseraient de rire de lui. Cette idée qu’Alienze serait défavorisé confirme notre hypothèse comme quoi il peut partir essayer de s’enrichir, mais apporte aussi le fait que le rire ici est utilisé comme marque de pouvoir. Les gens arrêteraient de rire si Alienze était plus riche, ce qui signifie que la position serait soit inversée, soit égalisée entre les différents protagonistes. Le rire de l’entourage serait alors un marqueur de domination financière sur le prochain.
Le sort réservé à Paul, dans la nouvelle American Lottery, est similaire dans le sens où ce dernier se retrouve sans le sou, itinérant et plutôt dérangé à la fin de la nouvelle. La narratrice nous informe que «the children who run by, some shouting, some screaming, some laughing; […]» (p.96) bref, le rire des enfants est mis au même niveau que les cris d’horreurs et les vociférations. On peut douter que les enfants rient pour s’assurer de leur domination sur Paul, mais d’un autre côté, ce rire en reste un de supériorité. On se moque de quelqu’un de différent, le mot de la nouvelle est beaucoup plus parlant :«alien», afin de s’assurer de sa distance avec soi. Une autre phrase «whose manhood lies bare for all the children to ogle, giggle at, and mock» (p.96), confirme cette volonté de suprématie, est encore plus mâle l’enfant devant l’homme nu puisqu’il assoit sa domination sur lui en s’en moquant. Le rire des enfant est donc un rire de domination, mais aussi de peur devant l’aliénation qu’ils pourraient subir en se voyant ainsi nu de leur masculinité.
Le rire des tueurs dans Little Bee est aussi intéressant à observer. Le premier (p.112) «Not his affair, him say. Him say, this is black man business. Ha ha ha ha! The hunters laughed». Le rire est déclenché suite à une réplique, en plein milieu d’une situation très tendue où Andrew mentionne que les deux filles ne sont pas de ses affaires. Le tueur, toujours mentionné ainsi à l’opposé des autres qui portent la mention de chasseur, réalise alors que c’est la première fois qu’un blanc ne s’approprie pas de quelque chose qui lui appartient, il en ressent même une sorte de fierté qu’il n’hésite pas à partager avec ses chasseurs. À partir de ce moment, mon interprétation se divise, soit il effectue une mise en scène en écartant ses mains et on riant avec ses chasseurs comme pour rassurer les blancs, mais en prenant une face sérieuse juste après pour être encore plus menaçant. Soit il euphorise un instant sur le fait qu’il a pleinement contrôle sur la situation (et sur les blancs) et profite de ce moment avant de retourner aux choses qui le préoccupe. Notre idée participe un peu des deux, il aurait pleinement le contrôle de la situation : les bras étendus font allusion à une mise en scène où il inviterait la chorale à le suivre. C’est d’ailleurs pendant ce moment que les chiens entourent le couple (un peu comme s’ils refermaient le cercle que le tueur ouvrait avec ses bras). Son retour rapide au sérieux et sa maîtrise de la répartie témoigne amplement ce continuum de contrôle. Le second rire est celui des chasseurs juste avant la mort de Kindness en pages 131 et 132, c’est un rire entendue par la narratrice juste avant que les chasseurs ne brisent les os de sa sœur. La fonction du rire ici semble être la même que la précédente, il ne s’agit pas d’une réponse à une plaisanterie, mais à marquer une pause avant de faire retomber l’horreur de manière plus éclatante.
Bref, les rires mauvais sont assurés par des personnages qui se sentent supérieur dans une situation et n’hésite pas à en profiter. Ce rire est généralement de mauvais goût, voir feint, et montre qui s’est établit ou peut le faire dans une position de domination sur l’autre.
Le second type de rire réfère à l’accompagnement d’un obstacle ou d’une péripétie. Quatre extraits seront observés pour conclure à une même thèse, soit que le rire est une réaction naturelle visant à diminuer le stress ou à l’éviter. Le premier extrait, le rire de Sibora (pp.36-37 de Market Scene) juste avant sa mort est probablement le meilleur exemple. Un commentateur, Robert Ness, dira ceci de Sibora et de sa réaction face à sa mort :
«When the grieving cry “How could you, Sibora?” is reiterated throughout the story “Market Scene,” we know something melancholy is up. However, when the story concludes with the dropping dead of the said Sibora, the effect sought was not, at least for this reader, the effect achieved. In any case, the device is psychologically dishonest, for Mami-Joe, the narrator, knows what happened all along. Why keep the reader in the dark?1»
Notre opinion n’est pas, face à la situation, la même. Le rire de Sibora démontre au contraire qu’on peut presque s’attendre à une telle réaction. La narratrice nous informe, en page 35, que «Sibora suddenly felt the urge to talk about herself, to make us laugh. It was like that with Sidora» nous expliquant ainsi que cette dernière possède un tant soit peu d’humour et d’auto-dérision et que ses histoires sont racontées pour dédramatiser une situation (même si elles partent d’un désir de confession). Sa dernière histoire pourtant prend une tournure plus importante, au comble du stress, pas d’argent, pas d’espoir, et un besoin de médicament, elle éclate de rire et ce dernier devient rapidement contagieux. Bref, au paroxysme d’une dépression, elle parvient tout de même à être auto-dérisoire en transformant sa réaction devant le médecin en utilisant un rythme comique de répétitions : de la simple insistance sur sa personne «I, Sibora» à des segments de phrase plus longs : «He was just looking at me […] I said, Doctor, you look at me like this, me Sibora», «I do not have any money oooooo […] a not get me money oooooooo…» tout en décrivant l’air aberré du médecin : «The poor man just sat there» (p.36) et pourtant elle en meurt. Sa réaction peut cependant être prophétisée par des commerçantes des alentours «I will be suprised if one day you don’t die laughing» (p.37) signifiant ainsi qu’à la pointe de ses problèmes, la mort, elle en rirait et réciproquement, c’est ce rire qui causerait la mort (quiproquo rendu par le terme flou de «you don’t die laughing» qui permet les deux possibilités). Sibora n’a cependant plus le choix à la fin d’en mourir puisque son malheur à atteint son paroxysme et qu’il n’est plus vraiment possible d’en rire bien que les autres femmes peuvent encore se soulager de la mort par le rire à l’exception de Mami Joe qui hurlera puisqu’elle ne peut pas composer avec ce stress supplémentaire.
Le deuxième extrait, tiré de la nouvelle Slow Poison, se veut une interrogation sur la fonction du rire lors de ces moments là. Lorsqu’en page 145, la sœur plaisante légèrement sur la peine de Manoji, cette dernière se demande : «Sister, you know I lost the desire to laugh. Why are you making me laugh?» Sans jamais préciser autrement que par cette interrogation qu’elle est un peu en train de rire, Manoji nous demande pourquoi il y a ce désir de faire rire de sa part. Leftcourt et Thomas commentent dans leur introduction :
«Throughout history, a sense of humor has most often been described as a valuable personal asset with ramifications for health and well being. […] quotations from physicians and philosophers throughout several centuries were presented as testimonials to the value of humor for health. […] In some programs, nurses have even become actively involved in the delivery of humor […]2»
Il pourrait donc s’agit purement d’une tradition de la part de la sœur qui croirait aux vertus de la gélothérapie (utilisation thérapeutique de l’humour). Cette explication reste cependant insuffisante dans un contexte littéraire. Le rire produit est ici directement associé aux pleurs d’une « little girl who’s getting married», bref, alors qu’on devrait s’attendre à ce que la fille montre des signes de joie, Manoji renverse aussi ses propres attentes un riant un petit peu de la blague. Il s’effectue alors un renversement intéressant dans deux contextes de stress intense : le mariage et la mort mis côte à côte. Les deux permettent de diminuer le stress : les pleurs de la futur mariée vise à évacuer les émotions, penser à autre chose tandis que le rire de Manoji était censé faire la même chose. C’est un peu ce qui se passera lorsqu’elle posera une question à la sœur, changeant ainsi de sujet.
Dans le roman Little Bee, deux moments particuliers de stress (ce ne sont pas les seuls) sont aussi vécus en riant. Les deux observés ici surviennent peu après la libération des quatre femmes. Le premier survient alors que Little Bee observe la barrière qui les retenait prisonnières et se met à rire (p.51). Elle partage alors sa pensée avec Yevette qui va se mettre à rire aussi et à embellir l’histoire et les deux continuent de rire. Pourquoi nous n’associons pas ce rire avec un simple rire de celui d’après une plaisanterie, car le passage reste comique? Tout simplement parce que c’est un rire qui accompagne le stress, les deux autres filles ne semblent pas être en train de les suivre dans leur emportement et celle avec les documents brisent même la discussion : «I was laughing, but then the girl with the documents spoke.» (p.52) Little Bee utilise le passé et le fait cesser au moment où la fille parle. Un rire ordinaire ou une euphorie aurait laissé place à une certaine progression lors du retour au sérieux, mais les paroles marquent une rupture profonde «I was laughing, but then the girl […] spoke». Ce passage permet de croire que le rire est une méchanisme d’échappatoire à la situation, une manière d’échapper au stress en évitant d’aborder le sujet. Le second extrait de Little Bee survient juste après et confirme un peu notre analyse du passage précédent. Après une plaisanterie de Yevette «Some people, yu give em de inch, dey want de whole mile» (p.53), elle se met à rire, mais «her eyes looked desperate.» Bref, encore une fois, Yevette tente d’éviter le sujet, mais son rire ne convainc pas (il ne tient pas dans ses paroles suivantes) et son visage ne parvient pas à suivre ce qui trahira son sentiment d’impatience suivant.
Le rire dans ces extraits permettent donc à leur détentrice de pouvoir affronter le stress qui les entours, souvent faisant partie intégrante de leur personne, elles l’utilisent afin de pouvoir détourner l’attention d’une épreuve ou de l’accompagner en l’allégeant. Le retour à la réalité si elles décrochent de cette émotion, pourra cependant être brutal, voir mortel.
Le dernier type de rire sera présenté comme une réaction directe à une épreuve, plutôt qu’un accompagnement ou une tentative d’évitement d’affronter cette dernière.
Dans Little Bee, la protagoniste éponyme , après avoir été accueilli chez le fermier, se fait raconter par Yevette comme elle a réussi à faire sortir le groupe de prison. Cette dernière se met à pleurer et Little Bee aussi. S’en suit un procédé de rétroaction où plus elles pleurent, plus elle rient, et inversement jusqu’à ce que la fille au sari les interrompe. La rétroaction ainsi créée est une réponse directe aux stimulus qui continuent d’envoyer de l’information de plus en plus forte puisque les réponses sont aussi de plus en plus élevées. Little Bee semble se conformer ainsi à un type de personnalité qui peut supporter beaucoup mieux le stress en ayant un bon sens de l’humour qu’avec un mauvais qui pourrait lui faire perdre la prise avec le réel. «[T]he results support the suggestion that individuals with a good sense of humor more accurately and realistically appraise the stress in their lives than those with a poor sense of humor3.» Ainsi, l’humour et la capacité de rire de Little Bee est une stratégie d’adaptation qui lui permet de ne pas perdre les pédales. On pourrait l’opposer à la fille sans nom qui se parle toute seule.
Le second extrait est tiré de la fin de la nouvelle The Forest Will Claim You Too et pose la question de l’objectif du rire. Nous avons précédemment vu que le rire pouvait être une tentative d’échapper au stress, là, la question de l’échappatoire devra être évacué vu qu’on a affaire à un rire surnaturelle (celui d’une suicidée). Ce rire accompagne cependant les soldats qui s’enfuient de la forêt et il n’est pas faux de croire qu’ils fuient suite à la découverte du corps et de l’impossibilité d’affronter «such an abomination» (p. 57). La situation est donc renversée ici, c’est le rire qui produit le stress. Pour ajouter à la force du rire, on lui ajoute l’adjectif grating qui permet de voir beaucoup mieux un rire de dérision qu’un simple rire de vengeance.
«[L]’écriture ironique et parodique figure tout de même une »alternative », à la fois revanche et processus de déconstruction. Le rire féministe, qui trouve dans la fiction des manières d’échapper un tant soit peu à l’oppression du réel, ou de lui répondre en différé, n’est donc pas désespéré. Il est la preuve que l’on peut continuer à vouloir affronter un système oppressif, même si souvent on ne peut qu’envisager le réel »sans humour ». 4»
Le rire fait aussi résonance à l’étrange de la forêt. En effet, une sorte de zeugme se construit dans la dernière phrase : «accompanied by the eeriness of what lay cloaked in the tranquility of the forest and the grating laughter from the hollow cage of her emaciated body», si on essaie de retracer des correspondances, le rire remplace «the eeriness of what lay cloaked», la provenance du rire par «in the tranquility» et son corps émacié par la forêt (correspondance qui est secondé et clairement établi par le texte même). Bref, le rire est étrange et émane d’un secret et ce rire est probablement le meilleur écho de la phrase amplement repris par les commentateurs de l’œuvre : «We could not own or run the world, but we owned our laughter and no one could take that from us, unless… unless we let them.» (p.27) Le suicide serait, et nous lançons ici une réflexion glissante, une forme de (ré)appropriation du monde où, après des ravages, il est la seule forme de dissociation pour les futurs agresseurs.
Bref, le rire est aussi une stratégie de réappropriation d’une situation, que ce soit une épreuve avec laquelle on n’est pas à l’aise ou contre un ennemi dévastateur contre lequel on ne peut pas se battre à forces égales.
Nous avons ainsi pu voir plusieurs types de rire dans les récits analysés qui dépassent la fonction de la simple joie ou de l’hilarité. Dans un premier temps, nous avons remarqué que le rire pouvait être dominateur, foncièrement mauvais, ou encore établissait un rapport de pouvoir pour pouvoir assujettir l’autre à des standards auquel il ne pouvait pas prétendre à l’obtention. Puis, nous avons cherché un autre type de réactions, soit celui du rire qui permet d’affronter son stress (ou tout au moins le diminuer), de changer d’idée afin d’alléger la situation dans laquelle, ici, la femme est plongée. Enfin, nous aurons observé que le rire peut finalement être un bénéfice pour sa détentrice qui peut s’en servir comme remède immédiat afin d’échapper à un triste sort ou il peut se retourner contre l’oppresseur dans un souci de justice quasi-divine. C’est un peu sur cette sorte de rire que finissent deux des récits, Little Bee avec son hilarité générale devant les enfants qui s’amusent et sourient malgré la présence des soldats et The Forest avec le passage que nous avons analysé un peu plus haut. Ce ne sont pas des notes d’espoir pour le monde que les narrateurs nous offrent, mais un espoir que la personne qui l’emploit, elle, peut encore être sauvée.
Bibliographie
(2009) CLEAVE, Chris, Little Bee, Random House, coll. Anchor Canada, USA, 2012, 271 pages.
(1998) LEFTCOURT, Herbert M. & Stacy Thomas, «Humour and Stress revisited», pp.179-202, dans RUCH, Willibald, The Sense of Humour; Exploration of a Personnality Characteristic, Mouton de Gruyter, coll. Mouton select, Berlin, 2007, 498 pages.
MAKUCHI, Your Madness, not Mine; stories of Cameroon, Ohio University, coll. Africa n°70, Ohio, 1999, 150 pages.
MILLICENT H. Abel, «Humor, stress, and coping strategies», dans International Journal of Humor Research, vol.15, n°4, pp.365-381.
NESS, Robert, «Your Madness, Not Mine: Stories of Cameroon (review)» dans Africa Today, vol.47, n°3/4, Été/Automne 2000, pp.195-197.
SAUZON, Virginie, «Le rire comme enjeu féministe : une lecture de l’humour dans Les mouflettes d’Atropos de Chloé Delaume et Baise-moi de Virginie Despentes», dans Recherches féministes vol.25, n°2, 2012, pp.65-81.
Notes
1 NESS, Robert, Your Madness, Not Mine: Stories of Cameroon (review).
2 LEFTCOURT, Herbert M. & Stacy Thomas, «Humour and Stress revisited», p.179.
3 MILLICENT H. Abel, «Humor, stress, and coping strategies», p.377.
4 SAUZON, Virginie, «Le rire comme enjeu féministe : une lecture de l’humour dans Les mouflettes d’Atropos de Chloé Delaume et Baise-moi de Virginie Despentes», ¶ 30.
Ce billet est issu d’un travail présenté dans le cours ANG2404 Literature and Transnational Feminism donné par Andrea Beverley à l’Université de Montréal le 21 avril 2013.